velles couches par sa face externe, par celle qui répond au périoste externe, il en perd d’autres par sa face interne, par celle qui répond au périoste interne ; et c’est dans ce double travail de suraddition externe et de résorption interne que consiste le mécanisme de l’accroissement des os en grosseur.
Je suis arrivé aussi à démontrer, toujours expérimentalement, que, de même que les os croissent en grosseur par couches qui se superposent, ils croissent en longueur par couches qui se juxtaposent.
L’os se forme donc par couches ; il est résorbé par couches. Mais quel est l’appareil, quel est l’organe de cette formation et de cette résorption ?
Cet organe, je viens de le dire, est le périoste[1].
Duhamel avait dit : « Les os commencent par n’être que du périoste, car je regarde les cartilages comme un périoste fort épais[2]. » Telle a été la première vue (vue admirable) de la formation de l’os par le périoste. Mais les expérien-