dépend plus de moi d’avoir, soit un chacal, soit un chien.
Je déduis de mes expériences cette autre proposition : Le mâle est pour autant que la femelle dans la production du nouvel être.
Voyons, en effet, ce qui se passe : le chacal et la chienne ont produit un être moitié chacal et moitié chien. J’unis ce métis, femelle, avec un chacal : dans cette union, le chacal donne moitié, le métis également moitié, c’est-à-dire un quart de chacal et un quart de chien. Ce métis de seconde génération, femelle, qui se trouve être pour les trois quarts chacal et pour un quart chien, je l’unis avec un chacal ; le produit qui naîtra d’eux recevra du père la moitié de son caractère de chacal, et de la mère la moitié de ses caractères, c’est-à-dire un huitième de chien et trois huitièmes de chacal. Le produit de troisième génération sera donc chien pour un huitième et chacal pour les sept autres huitièmes. Ainsi, la proportion se maintient toujours égale entre le père et la mère.
En résumé, je me crois fondé à tirer de mes expériences ces trois principales propositions : 1o le germe ne préexiste pas ; 2o la formation du nouvel être est instantanée, simultanée ; 3o le