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DU LIVRE
mais (et c’est là l’expérience propre de M. Pasteur) M. Pasteur a prouvé « qu’il est toujours possible de prélever, en un lieu déterminé, un volume notable, mais limité, d’air ordinaire n’ayant subi aucune espèce de modification physique ou chimique, et tout à fait impropre néanmoins à provoquer une altération quelconque dans une liqueur éminemment putrescible[1]. »
Évidemment, ou il n’y a point de génération spontanée, ou il doit y avoir des animaux générés, des animaux produits, partout où se trouvent à la fois de l’air et des liqueurs putrescibles.
La génération spontanée n’est donc pas.
Des deux origines que j’ai posées pour tout être organisé, il n’en reste donc qu’une : la main de Dieu.
Mais dès qu’on remonte à la main de Dieu,
- ↑ Comptes rendus, t. LVII, p. 724.