À mesure que l’élection naturelle profite de tout pour améliorer certains individus, la concurrence vitale détruit le plus d’individus qu’elle peut, « afin, dit l’auteur, que l’élection naturelle ait plus de matériaux disponibles pour son œuvre de perfectionnement[1]. »
Avec M. Darwin, on a deux classes d’êtres : les êtres élus, que l’élection naturelle améliore sans cesse, et les êtres délaissés, que la concurrence vitale est toujours prête à exterminer.
S’entr’aidant ainsi, la concurrence vitale et l’élection naturelle mènent toutes choses à bonne fin car ici la bonne fin, la fin désirable, c’est que certains individus, les individus élus, s’améliorent, se perfectionnent, et que les autres soient détruits et anéantis. « C’est une généralisation de la loi de Mal-
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