Page:Flourens - Examen du livre de M. Darwin sur l’origine des espèces.djvu/169

Cette page a été validée par deux contributeurs.
161
DES INFUSOIRES.

Considérant donc les infusoires comme des hermaphrodites complets, Ehrenberg refuse d’admettre chez eux aucun accouplement, et ne leur attribue d’autre reproduction que la reproduction scissipare.

L’hermaphrodisme peut être complet ou incomplet. Dans l’hermaphrodisme complet, chaque individu a un organe femelle et un organe mâle, et chacun se suffit à lui seul ; chacun se féconde lui-même ; c’est le cas de l’huître parmi les mollusques : dans l’hermaphrodisme incomplet, il y a aussi un organe mâle et un organe femelle, mais l’individu ne se féconde pas lui-même ; il faut qu’il y ait deux individus qui se réunissent, il faut qu’il y ait accouplement, c’est-à-dire que l’organe femelle de l’un réponde à l’organe mâle de l’autre, comme, par exemple dans l’escargot parmi les mollusques.

Cet hermaphrodisme incomplet est celui des