produit des unions croisées le nom de métis, parce qu’il me paraît fait par moitié de chacune des deux espèces productrices. Chacune de ces deux espèces me paraît y avoir une part égale. Il y a longtemps que je le pense et que je l’ai dit. M. Naudin dit, d’un hybride de deux espèces de cucurbitacées (le luffa cylindrica et le luffa acutangula) : « Les bonnes graines étaient, aussi bien que les fruits, parfaitement intermédiaires entre celles des deux espèces, c’est-à-dire à la fois chagrinées, comme celles du luffa acutangula, et bordées d’une courte membrane aliforme comme celles du luffa cylindrica. »
Finissons par une conclusion nette.
Ou les métis nés de l’union de deux espèces distinctes s’unissent entre eux, et ils sont bientôt stériles, ou il s’unissent à l’une des deux tiges primitives, et ils revien-