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Mon vieil ami et camarade de classe, Adoré Floupette, poète décadent, est venu l’autre jour me faire une proposition singulière. Il s’agissait d’écrire une préface à son étonnant recueil de vers, les Déliquescences. Tout d’abord je me suis récrié comme un beau diable. « Mais, Adoré, tu n’y penses pas. Moi, simple pharmacien de deuxième classe, rue des Canettes, un potard, comme on dit dans le