populaires. Il chantait tour à tour les prairies de la Franche-Comté, les gars et les fillettes de la Franche-Comté, les cabarets de la Franche-Comté, et quand il avait fini, il recommençait. Ce qu’on buvait de vin de cru dans ses vers naïfs, était incalculable. Il y avait aussi beaucoup de petits cochons, blancs et roses, quantité de ruisseaux d’argent, et assez de bouquets d’églantines pour en fleurir toutes les nouvelles mariées du pays. Un peu trop d’ivrognes seulement. Ces gens-là vous assourdissent.
Autre lettre encore : cette fois Adoré avait déserté la ferme. Il s’était délibérément enrôlé sous la bannière de M. Zola et rêvait d’un grand poème moderne où serait résumée en quelques centaines de vers l’évolution naturaliste du siècle. Un bateau de blanchisseuses, une gare de chemin de fer, un intérieur d’hôpital, un abattoir, une boucherie hippophagique, toute la poésie possible aujourd’hui était