C’est à partir de ce moment qu’il prit l’habitude de faire tous les mois une petite visite discrète dans la rue des Ormeaux, derrière la gendarmerie.
Sur ces entrefaites, il fut reçu bachelier, non sans quelque tirage, et partit pour Paris où son père l’envoyait étudier le droit, avec mille recommandations pour son ami et correspondant, M. Félix Potin du boulevard Sébastopol. Ah ! Paris, c’était le pays de nos rêves, le cerveau du monde, la capitale de l’intelligence, la Ville avec un grand V ! C’est de là que la gloire d’Adoré Floupette devait prendre son essor et rayonner sur la Bourgogne et la Franche-Comté ! À mon regret, je ne pus l’accompagner. Les herbes me retenaient à Lons-le-Saulnier, car déjà le démon de la pharmacie s’était emparé de moi et j’étais entré en apprentissage chez M. Dumolard, le droguiste bien connu de la place de la Chevalerie. Mais, comme on pense, la correspon-