Page:Flotte - Blanqui et les otages en 1871, 1885.djvu/8

Cette page a été validée par deux contributeurs.

BLANQUI


et les


OTAGES EN 1871




PREMIÈRE NÉGOCIATION

Le 12 février 1871, jour de la publication d’une brochure de Blanqui, intitulée : Un dernier mot, nous quittions Paris, Blanqui, Tridon et moi, eux pour aller à Bordeaux, moi pour aller à Cuers (Var), où des affaires m’appelaient. En nous séparant à Vierzon, il fut convenu entre Blanqui et moi qu’aussitôt mes affaires finies j’irais à Bruxelles chercher des manuscrits qu’il y avait laissés, et que de là je me rendrais chez madame Barrellier, sa sœur, qui se trouvait alors dans le département du Lot.

Le 27 mars, je reçus à Cuers une lettre de Tridon ainsi conçue :

La Commune est proclamée à Paris. Ne perds pas une minute, viens de suite. Blanqui qui nous serait si nécessaire a été arrêté le 17. Cette arrestation est un malheur pour la Commune.

Signé : Tridon