Page:Florian - Oeuvres.djvu/163

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
143
FABLES DE FLORIAN
Les deux Paysans et le Nuage
Guillot, disait un jour Lucas
D'une voix triste et lamentable,
Ne vois-tu pas venir là-bas
Ce gros nuage noir ? C'est la marque effroyable
Du plus grand des malheurs. Pourquoi ? répond Guillot.
— Pourquoi ? Regarde donc ; ou je ne suis qu'un sot,
Ou ce nuage est de la grêle
Qui va tout abîmer ; vigne, avoine, froment,