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ertain poisson volant, mécontent
de son sort,
Disait à sa vieille grand’mère :
Je ne sais comment je dois faire
Pour me préserver de la mort.
De nos aigles marins je redoute la serre
Quand je m’élève dans les airs,
Et les requins me font la guerre
Quand je me plonge au fond des mers.
La vieille lui répond : Mon enfant, dans ce monde
Lorsqu’on n’est pas aigle ou requin,
Il faut tout doucement suivre un petit chemin,
En nageant près de l’air et volant près de l’onde.