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ue mon sort est affreux ! s’écriait
un hibou ;
Vieux, infirme, souffrant, accablé
de misère,
Je suis isolé sur la terre,
Et jamais un oiseau n’est venu dans mon trou
Consoler un moment ma douleur solitaire.
Un pigeon entendit ces mots,
Et courut auprès du malade :
Hélas ! mon pauvre camarade,
Lui dit-il, je plains bien vos maux ;
Mais je ne comprends pas qu’un hibou de votre âge
Soit sans épouse, sans parents,