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actuelle, vos progrès à venir. Ce vœu de mon cœur domine ma pensée, et, voyant que vous faisiez fausse route, que vous ne songiez pas, avant tout, à harmoniser vos mœurs avec l’organisation politique que vous avez adoptée, j’ai eu le courage de le dire, au risque de froisser votre orgueil national.

J’ai dit, après l’avoir reconnu, qu’au Pérou, la haute classe est profondément corrompue, que son égoïsme la porte, pour satisfaire sa cupidité, son amour du pouvoir et ses autres passions, aux tentatives les plus anti-sociales ; j’ai dit aussi que l’abrutissement du peuple est extrême dans toutes les races dont il se compose. Ces deux situations ont toujours, chez toutes les nations, réagi l’une sur l’autre. L’abrutissement du peuple fait