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cousine avait fait préparer un souper splendide : ma tante y invita les personnes présentes. Quelques unes acceptèrent ; les autres demeurèrent à causer ou à fumer. Je restai longtemps avec mon oncle : sa conversation avait pour moi un attrait irrésistible. Il fallut cependant se retirer, et, quoiqu’il fût tard, je ne le quittai qu’à regret ; j’en étais enchantée et jouissant du bonheur de me trouver auprès de lui, je n’osais réfléchir à ce que je devais en attendre, entièrement subjuguée par le charme qu’il avait répandu sur moi.