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Je désire de tout mon cœur que ce griffonnage vous trouve en bonne santé. Écrivez-moi souvent ; j’aurai toujours un nouveau plaisir à recevoir et à lire votre aimable écriture.

« Votre affectionné compatriote,
« Victor de Castellac. »


Lettre de M. Miota.


Cuzco, 9 janvier 1834.


« Ma chère demoiselle,

« C’est avec raison que vous devez m’accuser d’ingratitude, parce que j’ai manqué à la reconnaissance que je vous dois et aux devoirs sacrés de l’amitié, en restant si longtemps sans vous écrire ; mais ce serait me connaître bien mal que de me juger ainsi, car, sans les nombreuses occupations dont j’ai été accablé dès mon arrivée en cette ville, il y a longtemps que je me serais acquitté de ces devoirs si sacrés ; mais votre habituelle indulgence pour moi me fera obtenir mon pardon sans aucune difficulté.

« .   .   .   .   .   .   . J’ai été très sincèrement affecté lorsque le docteur m’a appris que votre santé était un peu altérée, et que vos affaires n’allaient point tout à fait selon vos désirs. Il faut avoir de la patience, et vous servir, dans ces cas orageux, de votre puissante philosophie. Quant à moi, je fais des souhaits pour que vous soyez heureuse,