vent de sa vie, et, comme faisant partie de cette agrégation, chacun d’eux a une mission à laquelle la Providence l’a appelé. Nous éprouvons d’inutiles regrets, nous sommes assiégés par d’impuissants désirs, pour avoir méconnu cette mission, et notre vie est tourmentée jusqu’à ce qu’enfin nous y soyons ramenés. De même, dans l’ordre physique, les maladies proviennent de la fausse appréciation des besoins de l’organisme dans la satisfaction de ses exigences. Nous découvrirons donc les règles à suivre pour arriver dans ce monde à la plus grande somme de bonheur par l’étude de notre être moral et physique, de notre ame et de l’organisation du corps auquel elle a été appelée à commander. Les enseignements ne nous manquent pas pour l’une et l’autre étude : la douleur, cette rude maîtresse d’école, nous les prodigue sans cesse ; mais il n’a été donné à l’homme de progresser qu’avec
Page:Flora Tristan - Peregrinations d une paria, 1838, I.djvu/15
Cette page a été validée par deux contributeurs.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/81/Flora_Tristan_-_Peregrinations_d_une_paria%2C_1838%2C_I.djvu/page15-1024px-Flora_Tristan_-_Peregrinations_d_une_paria%2C_1838%2C_I.djvu.jpg)