Page:Flor O’Squarr - Les Coulisses de l’anarchie.djvu/263

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE VII

L’ACTION ANTIMILITAIRE


La question des armées permanentes. — Ravachol, Jules Simon, Gambetta et Frédéric Passy. — La doctrine républicaine. — Supériorité des troupes irrégulières. — Un mot du maréchal de Molkte. — La patrie. — Les races. — Le ministre du choléra. — Aux conscrits. — La Marseillaise des insoumis. — Autre chanson. — Agents et moyens de propagande. — Réunions anti-patriotes. — Le contraire de Paul Déroulède. — Le grand manifeste imprimé à Genève. — Transformation des idées. — Conseils abominables aux soldats. — Résultats de la propagande. — Diminution dans le nombre des conscrits. — Augmentation dans le nombre des déserteurs. — À l’étranger. — Le soldat anarchiste.


La logique anarchiste exige la suppression des armées permanentes.

L’idée n’est pas nouvelle. Elle a été développée à la tribune du Corps législatif par M. Jules Simon et reprise par lui avec plus de précision et de développements dans son livre La Politique radicale, publié sous le règne de Napoléon III. Elle a fait partie de la doctrine républicaine depuis que la démocratie a une doctrine, et des philosophies humanitaires depuis que ces philosophies se sont exprimées par le livre. Il y a vingt-cinq ans, elle servait de tremplin électoral à la gauche et nous la voyons figurer au programme de Belleville, en 1869, avec la signature de Gambetta.