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LITTÉRATURE ORALE 257

— Qu'un autre ici prenne sa place, Je lui ferai voir sans quartier Si c'est à lui à faire la barbe A un grenadier.

Avance ici, pour le troisième, Que je redouble mes efforts. Tous les trois, les uns comm' les autres. Sont couchés morts.

Si vous aviez vu tous ces lâches, Comme ils se sauvaient dans les bois ! On eût dit que le diable emporte Tout' la forêt.

De là je repris ma charmante, Catin, mon aimable Catin, Et nous allâmes à la ville Boire du vin.

Catin, j'aurai toujours le zèle De rie jamais t'abandonner. Et te serai toujours fidèle Tant que j'vivrai.

{Chaule à Diclette par François Le Eoulaiiger).

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