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PREFACE

. ES traditions populaires, les contes, les patois s'en vont, à en juger du moins par h pays que j'ai habité dans mon jeune âge. Les vieil- lards seuls se souviennent encore un peu pour leur compte, mais n'apprennent plus rien aux jeunes géné- rations. Des traditions qui circulaient eyicore cou- ramment dans mon enfance, la plupart sont oubliées ou n'ont laissé qu'un vague souvenir. Il n'y a donc pas de temps à perdre pour les recueillir. Encore un quart de siècle et il n'en restera plus trace.

Mes parents étaient vieux quand je suis né, et il y a longtemps, bien longtemps, que je ne suis plus un jeune homme. C'est cette double circonstatwe qui m'a