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Hier on fit le partage
Du pauvre butin,
Et j’eus pour tout héritage
Son réveil-matin.

II

Or, cette samaritaine
Vient mal à propos :
Il faut à ma soixantaine
Beaucoup de repos.
Pour que le sommeil m’abrège
Un triste destin.
Voyons à qui donnerai-je
Mon réveil-matin ?

III

Ce petit clerc de notaire,
Que je vois là-haut,
A, dit-on, beaucoup à faire,
C’est ce qui lui faut.
Mais il lorgne la voisine,
Brune à l’œil mutin,
Qui lui tient lieu, j’imagine,
De réveil-matin.

IV

Ce monsieur, qui n’a ni rentes
Ni profession,
Suit les modes délirantes
De la fashion ;
Dans son logis que tapisse
Velours ou satin,