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mon sillon.

— Oh oui ! dites-le à René. Il est si changé, il a tant souffert, il a l’air si malheureux, que si la folie de sa conduite, le temps et la constance de René n’avaient pas vraiment triomphé de mon affection pour lui, elle se serait certainement réveillée tout à l’heure au fond de mon cœur.


III


Charles Després, qui n’avait pas entendu ces paroles, continua, après cette première visite à Francis, de fréquenter l’étude avec une assiduité dont le jeune notaire s’étonnait lui-même. Les semaines suivantes il ne manqua pas de lui faire quotidiennement une visite, et un jour que sa mère, en allant voir Francis, annonçait son intention de monter chez Fanny, il l’y suivit.

Depuis son arrivée, il avait cependant formellement refusé de se représenter dans la société dampéroise.

— Je ne tiens pas à ressusciter pour ce monde-