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mon sillon.

Assez de folies comme cela. Ne manque pas de m’écrire et crois à la tendre affection de ton heureuse sœur,

Mélite.


XXXVI.

René à Mélite
Paris.

Encore une lettre, ma chère Mélite, pour t’annoncer que ton billet m’a rendu à l’espérance. Le projet dont je t’ai parlé est devenu une belle et bonne réalité. J’ai eu plusieurs entrevues avec le grand industriel qui est directeur responsable d’une compagnie puissante, et les deux effrayants obstacles ont été aplanis. M. Brastard a obtenu que son ami me fît subir une sorte d’examen à la suite duquel il m’a dit, en souriant, que je n’emprunterais rien à un diplôme et que j’étais, de ce moment, l’agent de la compagnie si je pouvais fournir le cautionne-