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mon sillon.

Donc, mon frère, une lettre ou toi et au plus vite, n’est-ce pas. Je n’ai rien dit à tante Marie que la vente de Djali a bien un peu surprise mais qui s’est rendue à mes raisons. Cher frère, bon courage et au revoir. Est-ce que j’aurais vraiment le bonheur de te revoir ainsi à l’improviste. Oh ! alors je m’écrierais dans ma joie : À quelque chose malheur est bon.

Ton impatiente petite sœur
Mélite.


XIV.


René à Mélite


Paris.

Je m’en doutais, ma chère Mélite, tu as répondu à mon gémissement par un sacrifice. Cette Djali si aimée est devenue soudain un embarras et on l’a échangée contre un peu d’argent dont ce pauvre René avait besoin pour son voyage. Le voyage est retardé, mais j’ai mis de côté ce