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MON SILLON




PREMIÈRE PARTIE

I


— Où sont les gars ?

Telle était la question que formulait un homme de soixante ans environ, aux épaules larges, au visage sanguin à la fois énergique et bon. L’énergie était dans les lignes, la bonté dans l’expression. Il l’adressait à une femme de petite taille, débile et voûtée, aussi blonde encore qu’il avait dû être brun, aussi délicate qu’il était fort, aussi douce d’aspect qu’il paraissait résolu.

— Olivier, Marc et Francis ne sont pas reve-