III
aton ouvrit et bouleversa cent
cartons avant de trouver celui
qui convînt. Les uns contenaient
des morceaux de fourrures
qui répandirent une forte
odeur de poivre et d’où néanmoins
s’envolèrent des papillons ;
les autres contenaient des
plumes défraîchies, des dentelles, des gants, des cordons,
du taffetas, de la gaze, des chiffons de toutes sortes. Des
masques de satin, avec ou sans barbe et de diverses
couleurs, l’intriguèrent beaucoup. L’expérience lui manquant,
elle ne put se distraire à rapprocher sa découverte
des fausses apparences humaines et du travestissement
des passions. Mais elle choisit les rubans feu
en éternuant sans répit et les disposa sur une table
par ordre de grandeur. Après quoi elle prit la Bible
de Royaumont et passa dans la petite chambre attenante
à la garde-robe et tendue d’un papier à