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c’est la mère, c’est la fille, c’est la sœur, c’est la grand-mère, c’est la petite-fille, c’est la tante, c’est la belle-sœur, c’est la belle-mère, c’est la belle-fille, c’est la cousine à la mode de Bretagne !… La femme, elle est partout : Regardons vers le peuple. C’est l’ouvrière, c’est la paysanne, c’est la servante, c’est la modiste, c’est la cantinière, c’est la fleuriste. Levons les yeux. C’est la reine, c’est la princesse, c’est la duchesse, c’est la marquise, c’est la comtesse, c’est la baronne ! Messieurs, au nom de la France, je salue la femme et au nom de la femme, je salue la France.

« Jusqu’à l’âge de cinquante ans, messieurs, la vocation de Jarlet-Brézin est incertaine. Il avait échoué comme chroniqueur, il avait échoué comme romancier, il avait échoué comme auteur dramatique. Il avait échoué partout. En lui, s’était accumulée une force peu commune d’amertume et de sévérité.

« Il songea alors que de telles qualités ne pouvaient rester sans emploi, et il entra dans la critique ?