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Il fredonne.

Qu’on m’prenn’mon fusil qui tire,
Mon quart, mon sac, mon polochon,
Mais moi, j’veux pas qu’on m’le r’tire
Mon p’tit bibi, mon p’tit bibi !
    Ah ! mon petit bidon !

HUBERT

Evidemment, ça n’est pas du Lamartine…

PARMELINE

Non…

HUBERT

Mais, si vous voyiez Arlette là-dedans ! Elle est ravissante !

PARMELINE, attendri.

Oh ! vous me rappelez Parmeline ! Comme il a été aimé celui-là… Ah ! le bougre !… Tenez, je voudrais vous raconter des choses confidentielles…

Il cherche des yeux et des doigts le piano. Hubert l’arrête.
HUBERT

Non, ça m’amuse plus de parler de moi… Vous comprenez… ma vie s’arrange merveilleusement comme ça… Arlette d’un côté, la duchesse de l’autre… le théâtre… le monde…