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'’'NOTICE COMPLÉMENTAIRE


Ainsi que nous l’avons fait observer plus haut, le témoignage de Marmont est le seul que consente à admettre M. Frédéric Masson, sur le privé du duc de Reichstadt, pendant sa captivité autrichienne. C’est donc qu’il considère le témoignage comme capital. Il importe donc de le connaître d’une manière complète. À cet effet, les pages qui suivent suffiront[1]. Des Mémoires du duc de Raguse nous extrayons l’essentiel de son témoignage. Il est curieux et pittoresque, riche en détails, que notre étude nous force à exclure de notre texte. On se demandera cependant, après l’avoir lu, s’il est – Prokesch étant, – le seul qui mérite créance, si la foi qu’on y peut attacher doit être aveugle. Le lecteur connaît les raisons au nom desquelles nous ne le pensons point.


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Le mercredi, 26 janvier [1832], lord Cowley, ambassadeur d’Angleterre, donna un grand bal,

  1. On les trouvera dans les Mémoires du Maréchal Marmont... ; édit. de 1857, tome VIII, pp. 375 à 406.