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le docteur Malfatti à Montbel[1]. En quatre ans il grandit d’un pouce. À sa mort l’autopsie donne cinq pieds neuf pouces à sa taille[2]. Sur le catafalque, funèbre trône de sa suprême gloire, il paraîtra aux spectateurs d’une stature colossale[3].

En 1829, Barthélemy, témoin suspect cependant, lui trouve :


Ce teint blanc de Louise et sa taille élancée[4].

L’année précédente un voyageur anglais parlait de la « fraîcheur brillante[5] » de sa figure et de la mélancolie qui semblait la voiler. « Sa figure avait quelque chose de doux, de sérieux, de

  1. M. de Montbel, Le Duc de Reichstadt... ; déjà cit., p. 219.
  2. Procès-verbal de l’autopsie du cadavre de Son Altesse le duc de Reichstadt. — M. de Montbel, Le Duc de Reichstadt... ; déjà cit., p. 339.
  3. M. de Monbel, Le Duc de Reichstadt... ; déjà cit., p. 272.
  4. Méry et Barthélemy, Le Fils de l’Homme... ; déjà cit., p. 13.
  5. « Rien n’est plus intéressant que ce jeune homme, ses traits sont mâles et doux. Il est impossible d’observer sans émotion cette figure jeune et noble, dont la fraîcheur brillante se mêle et se voile, pour ainsi dire, d’une nuance inexprimable de mélancolie et de réflexions profondément tristes. » Austria as it is ; London, 1828 ; [L’Autriche telle qu’elle est, 1828] cit. dans De l’Empire grec et du jeune Napoléon ; Paris, 1828, in-8°, p. 23.