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Napoléon n’a été trouvé beau par les femmes que parce qu’empereur. Ce n’est que vers la fin de sa vie que le masque a pris chez lui cette majesté sobre faite pour l’or des effigies millénaires. Dans les tendresses possibles de sa vie, le duc de Reichstadt n’a-t-il bénéficié que de l’auréole accordée par le titre de fils d’empereur ? En un mot, le physique chez lui n’a-t-il été pour rien dans les tendresses de sa captivité ?

À feuilleter ses portraits, surtout ceux-là exécutés vers 1830 et 1831, il apparaît nettement que de la beauté autrichienne il a la fine élégance blonde, le cambré de la taille façonnée par l’uniforme. Du type paternel, rien. Par le physique il se rattache aux archiducs de la Maison d’Habsbourg, la lourdeur, l’empâtement précoce en moins. La rapidité de la croissance a affiné la taille : cinq pieds huit pouces à dix-sept ans, dit