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d’Olmutz ; en 1818, adjudant du feld-maréchal de Schwarzenberg ; en 1821, premier lieutenant au quartier général de l’état-major ; en 1823, capitaine d’infanterie à Trieste ; en 1824, chargé de missions en Grèce, Asie Mineure, Turquie et Égypte ; en 1828, chef de l’état-major de la flotte contre l’amiral Dandolo ; en 1830, major de la marine autrichienne[1]. C’est en ce moment qu’il fait la rencontre du jeune capitaine du Kaiser-Jaeger, duc de Reichstadt.

Cette rencontre eut lieu en juin 1830, à Gratz où se trouvait alors l’Empereur d’Autriche. Invité à un dîner de la cour, Prokesch se trouva placé à côté du fils de Napoléon. Au jeune homme, le nom du chevalier n’était point inconnu, grâce à un travail sur Les Batailles de Ligny, de Quatre-Bras et de Waterloo, publié en 1818 par la Revue militaire autrichienne. L’admiration de Prokesch pour Napoléon lui facilitera la sympathie du duc. Leurs relations ébauchées à Gratz n’en demeurèrent point là. Ils se revirent souvent, échangèrent des confidences, et de 1830 à 1832, cette amitié solide, confiante, dura, prolongée par une correspondance assez active aux mois de séparation,

  1. Henri Welschinger, Le Duc de Reichstadt, d’après des notes inédites du chevalier de Prokesch-Osten ; Le Correspondant, n° 1053, 10 août 1906, p. 447.