Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/39

Cette page n’a pas encore été corrigée

roi de Jérusalem, de Hongrie, de Bohême, de Lombardie, de Venise, de Dalmatie, de Croatie, d’Esclavonie, de Galicie, de Lodomérie et d’Illyrie, archiduc d’Autriche, duc de Lorraine, de Salzbourg, de Styrie, de Carinthie, de Carniole, de la Haute et Basse-Silésie, grand prince de Transylvanie, margrave de Moravie, comte princier de Habsbourg et du Tyrol[1], monarque in-partibus, souverain incognito, et beau-père de l’Empereur des Français.

Tel, cependant, seul, sans défense, sans mère, l’orphelin causait des soucis. On évoqua pour lui le souvenir de ces princes détrônés, qu’aux siècles de la foi, on enfermait dans des cloîtres, cheveux ras, sous la bure du froc. « Quel dommage ! on en fera un capucin ! » dit une femme de chambre de Marie-Louise, en juillet 1815, le voyant faire quelques gentillesses[2]. On y songeait, en effet, fort sérieusement. C’était « le propos le plus généralement répété[3] ».

  1. Cf. les titres en tête de la patente impériale pour le duc de Reichstadt, dans Désiré Lacroix, ancien attaché à la correspondance de Napoléon Ier, Roi de Rome et duc de Reichstadt (1811-1832) ; Paris, s. d., in-18°, p.

    no match

    135.

  2. Souvenirs de la baronne du Montet (1785-1866) ; Paris, 1904, in-8°, p. 143.
  3. L.-F.-I. de Bausset, Mémoires anecdotiques sur l’intérieur du palais et sur quelques événements de l’Empire depuis 1805 jusqu’au 1er mai 1814 ; Paris, 1829, in-8°, tome IV, p. 66.