Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/352

Cette page n’a pas encore été corrigée

J’ai l’honneur de vous adresser, suivant le désir que vous m’exprimez dans votre lettre de ce jour, la gravure saisie à Belfort, représentant le fils de Bonaparte.
Je vous prie de me renvoyer cette gravure le plus tôt possible avec le résultat des recherches que vous avez ordonnées.
Le commissaire du quartier de l’École de Médecine, en exécution d’une commission rogatoire de M. le Juge d’Instruction, s’est transporté aujourd’hui au domicile du sieur Bulta, rue Saint-Jacques, n° 38, qui avait expédié à Belfort les exemplaires de la gravure en question, à l’effet de saisir tous ceux qui seraient encore trouvés chez ce marchand d’estampes ; mais la plus exacte perquisition n’a produit aucun résultat.
Agréez, Monsieur le baron, l’assurance de ma haute considération.


Le Procureur du Roi,
Jacquinot-Pampelune.

Les recherches faites à la Direction générale de la Police furent négatives. Mounier écrivait quelques jours plus tard :


{{d|{{taille|À M. le Procureur du