de faire l’observation qu’on avait eu raison de ne pas laisser arriver jusqu’à lui l’auteur d’un semblable écrit[1]. » D’où M. de Montbel tenait-il ce renseignement ? De Prokesch ? Non, sans doute, puisque Prokesch ne dit rien de pareil dans son livre. C’est donc à Metternich qu’il en faut attribuer la source, et avec d’autant plus de certitude que Metternich dicta à M. de Montbel tous les passages qui ne sont point empruntés à Prokesch. Faut-il admettre cette explication ? On ne le pense pas, et déjà, à l’époque, on en avait compris la puérilité.
Se faisant l’écho de cette opinion, Franc-Lecomte écrivait dans son roman : « Quelle vraisemblance que ce poème fut communiqué au prince, quand on avait refusé pour lui l’hommage de Napoléon en Égypte ! Quelle probabilité que la famille impériale écoutât cette lecture avec une froide indifférence[2] ! » Franc-Lecomte raisonnait-il si mal ?
Le Fils de l’Homme fournit donc par la suite, à l’époque de la mort du duc de Reichstadt, tous les détails donnés par les canards, les complaintes,