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LE FILS DE L’HOMME,

OU SOUVENIRS DE VIENNE

Quid puer Ascanius ? Superat
ne et rescitur aura ?
Virgile.

{{taille|Après la publication de notre dernier poème, Napoléon en Égypte, nous crûmes devoir en faire hommage aux membres dispersés de la famille impériale. Des exemplaires de cet ouvrage furent adressés à Rome, à Florence, à Trieste, jusqu’à Philadelphie, et, nous ne craignons pas de l’avouer, des suffrages augustes récompensèrent notre bon souvenir, et quelques lettres honorables nous furent écrites par des mains qui avaient longtemps signé des décrets[1]. Nous conçûmes alors le désir de tenter

  1. La reine Hortense, entre autres, écrivit aux auteurs : « J’ai lu le Napoléon en Égypte, et j’apprends vos beaux vers à mes enfants. » Cf. Jules Garson, Les Créateurs de la légende napoléonienne... ; déjà cit., p. 37.