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Depuis, les Archives nationales ont reçu, et conservent dans l’Armoire de fer, les copies de quelques actes d’état civil de la Famille impériale, copies faites d’après les registres demeurés aux Tuileries et disparus depuis.


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À l’histoire des derniers jours du jeune Napoléon en France, ajoutons cette lettre inédite de l’académicien Pierre-François Tissot. Elle donne quelques détails sur la fin de l’Empire et dénonce la crise où se débattent, dans la confusion et la bassesse des partis, les Aigles expirantes :


Madame et amie, voici un désastre inouï. J’ignore comment nous allons le réparer ; il faut bien du courage, bien du dévouement, ne vous laissez point abattre par les événements, puisez dans votre belle âme les ressources dont elle abonde, et espérez avec moi que tout n’est pas perdu. Je n’ai pas besoin de vous recommander la plus haute prudence dans ces moments difficiles. Il serait possible que quelques affaires me conduisissent dans votre ville.