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de l’Empire assommé à coups de bouteille de champagne, la princesse folle, démente, derrière les murs d’un château muet, attestent de la grandeur de cet horrifique châtiment. Ils peuvent peupler et traverser, dans leurs suaires sanglants les cauchemars de sa vieillesse, ces fantômes d’un passé qui expie l’autrefois. Et cette Autriche qui frappa l’Empire dans son rejeton, la voici foudroyée à son tour et presque dans ses racines. Seul le vieil Empereur demeure, Atride stupide au milieu de sanglantes catastrophes, survivant à ses désastres, témoin imposé par la Justice à chaque geste du châtiment qui s’achève. À la vengeance qui, au lendemain de 1815 et au lendemain de 1832, se pouvait rêver et espérer, qui donc eût souhaité une telle unanimité dans l’épouvante ?


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Ici se peut résumer notre enquête.

Des faits que nous avons exposés et contrôlés dans la mesure des moyens dont la science historique dispose à l’heure que voici, quelle conclusion peut-on tirer, quels enseignements adopter ?

L’aventure Fanny Elssler doit être récusée. Elle