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Napoléon est bref. L’Empire a droit à des plus hauts et plus tendres soins.

Sa jeunesse a été celle de tous les enfants de Corse : rude, forte, sans concessions à la sentimentalité, indisciplinée, rebelle et libre. Dans l’Ile l’homme est le chef de la famille à la manière antique. Il commande, ordonne la vie de la maison, ne rend point compte à l’épouse, promulgue dans l’étendue de son domaine et réduit la femme au rôle ménager[1]. Les conditions de vie se prononcent donc elles-mêmes contre

  1. Joseph Turquan, Le « Corse » en Napoléon ; La Revue bleue, 19 septembre 1896, p. 368.