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II

C’est de cette Autrichienne que viendra au duc la consolation de son agonie. Malade, elle lui a cédé à Schoënbrunn une partie de ses appartements[1], le jardin réservé où elle se promène, enfin elle est auprès de lui, le soutenant dans l’angoisse de ses derniers jours. Sur cette tendre faiblesse

  1. Lettre du général comte Procope Hartmann de Klarstein, à l’Empereur François Ier ; Vienne, 22 mai 1832. — Édouard Wertheimer, Documents inédits sur la maladie et la mort du duc de Reichstadt... ; déjà cit., p. 87. — Le général comte Hartmann, entré dans l’armée à l’âge de seize ans, avait fait, dans l’infanterie et la cavalerie, les campagnes de 1805, 1809, 1813, 1814 et 1815. Nommé, en octobre 1830, auprès du duc de Reichstadt, pour faire partie de sa maison, il n’entra en activité que le 1er juin 1831. Cf. M. de Montbel, Le Duc de Reichstadt... ; déjà cit., p. 362. — « C’était un homme d’honneur, mais d’un tempérament sec et sans élan », dit de lui le comte de Prokesch-Osten, Mes relations avec le duc de Reichstadt... ; déjà cit., p. 73.