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point faute de s’être enveloppée de réticences et de précautions qui n’ont certes rien de diplomatiques. À la certifier ou à l’éclairer historiquement, il ne faut point prétendre. « Les Archives de Vienne gardent peut-être encore bien des secrets », a-t-on écrit[1], et, plus explicitement encore ce doute a été formulé de nos jours : « Il est à croire que les Archives de Vienne gardent encore bien des secrets ; pour bien des raisons elles les garderont sans doute éternellement : de ces exhumations le prince de Metternich et l’archiduchesse Sophie sortiraient sans doute en pleine lumière ; et l’ombre convient mieux, politiquement parlant, au ministre tout puissant qui parvint à annihiler l’Aiglon, à la princesse de Bavière, sœur de la duchesse de Leuchtenberg, qui protégea et aima peut-être son mélancolique et énigmatique cousin[2]. » Au doute, ainsi formulé, quelles bases donner ? À vrai dire, aucune. La légende seule sert ici de point d’appui, et cela depuis la mort du duc. Elle était admise au point que les brochures parues dès 1832 ou 1833, l’affirmaient, la niaient ou l’expliquaient.

  1. Émile Dard, Le Duc de Reichstadt... ; déjà cit., p. 266.
  2. X... [comte de Fleury], Les Historiens du duc de Reichstadt ; dans L’Actualité historique illustrée ; Le Duc de Reichstadt ; La Comédie-Française ; Paris, 1900, in-8°, p. 3.