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t-il pas dans le château de Schoënbrunn[1] ? Quant au roman, le voici : Le duc de Reichstadt a séduit une aimable jeune fille, Amélie de Voralberg. De ces relations est né un fils que le prince a baptisé Napoléon-Jean Léopold, comte de Palmyre. « Pourquoi, Palmyre ? » se demande la mère. À quoi, avec le calme de l’ingénuité le serein J.-B.-X. Bardon répond : « Je ne l’ai jamais su[2]. » Sur son lit d’agonie, le duc épouse « par testament » la douce Amélie. Puis, ayant ainsi mis ses affaires intimes en ordre, il décède. Palmyre parvenu à l’âge d’homme découvre le secret de son illustre naissance. Avant de trépasser, sa mère le lui révèle. Et Palmyre s’écrie : « Par mon père et par ma mère je suis Français, vengeons-nous d’abord, nous verrons ensuite ce que la Providence nous réserve. » Sur quoi il part en Italie chasser les Autrichiens, malgré l’animosité du comte Cavour. Mais c’est là un insignifiant obstacle ! Palmyre le franchit, réussit dans ses plans, et, le soir de Solférino, « monté sur un coursier noir comme les ombres de la nuit », il paraît devant François-Joseph, en déroute, pour

  1. Cf. Palmyre, fils du duc de Reichstadt... ; déjà cit., tome I, pp. 43, 45.
  2. Cf. Palmyre, fils du duc de Reichstadt... ; déjà cit., tome I, p. 43.