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Notre époque s’est évité, du moins, ce ridicule, en laissant sombrer dans l’indifférence et l’oubli, un roman de J.-B.-X. Bardon, Palmyre, fils du duc de Reichstadt ; Clermont-Ferrand et Paris, 1870, 2 volumes in-18°. L’auteur avait, d’une manière un peu vague et un peu fumeuse, prévenu ses bénévoles lecteurs. Il disait :


Notre ouvrage rencontrera certainement beaucoup de contradicteurs ; peut-être même, n’atteindrons-nous pas le but que nous nous proposons. Quoi qu’il en soit, repoussant dès maintenant tout ce qui, dans notre écrit, pourrait être mal interprété dans un sens hostile aux deux grandes puissances qui régissent individuellement et respectivement la société française : l’Église et l’État, fort de notre conscience, mû par le désir de faire quelque bien, nous laissons paraître ce premier essai. Heureux si Dieu daigne bénir nos efforts pour avoir tant osé !


J.-B.-X. Bardon s’illusionnait sur le nombre de ses contradicteurs, et, en demeura vraisemblablement dépité au point que son premier essai fut aussi le dernier. À lire son ouvrage on s’explique le silence de ses contemporains. N’y voit-on pas le maréchal de palais Bertrand, le Bertrand de Sainte-Hélène, fermer les yeux au duc de Reichstadt mourant ? Et, ce même duc, l’auteur ne l’enterre-