né roi de Rome, mort duc de Reichstadt, faisant suite à toutes les histoires de Napoléon. C’était une singulière suite que leur donnait là le sieur Franc-Lecomte ! Il la garantissait cependant par les plus sérieuses références. « Je m’aiderai surtout, prévenait-il, de renseignements précieux : ils me seront fournis par un capitaine de la vieille garde, parvenu, après des efforts inouïs et grâce à une généreuse patience à se fixer non loin de la prison dans laquelle on devait ensevelir la plus grande espérance de l’Empire. » Ce capitaine « aussi distingué par sa haute instruction que par son fidèle courage » avait écrit des mémoires. Franc-Lecomte en usait d’autant plus abondamment qu’il les avait certainement rédigés lui-même. Le thème, au surplus, en est simple. Le capitaine, avec sa sœur et sa nièce Marguerite, s’est installé près de Schoënbrunn dans l’espoir d’approcher le duc et de le ramener en France. Le hasard a amené le duc dans l’humble demeure et ç’a été le coup de foudre. Le fils de l’Empereur est tombé amoureux de Marguerite. Il trouve donc mille raisons pour revenir voir le capitaine, lequel en use pour raconter au duc l’histoire de son Père. Le duc y répond en exposant, par le menu, les tracas, les persécutions, les indignes traitements dont il est l’objet de Metternich. Le vétéran apprend, par des hasards que nous ne nous chargerons ni d’expliquer, ni de comprendre, que Metternich n’est que le jouet d’
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