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III

Il nous demeure à examiner sommairement le parti qu’a tiré la légende de ces amours possibles ou apocryphes du duc de Reichstadt. Le sujet était évidemment trop pathétique, trop susceptible de mériter l’intérêt et de conquérir la sympathie, pour ne point tenter les romanciers. Au lendemain même de la mort du prince on s’en empare, mais ce qu’a écrit Prokesch et réédité Montbel est seul exploité. C’est le thème sur lequel on brode, abandonné à la fantaisie ou au zèle de chaque auteur, et ce qu’on en tire est assez piètre. Il faut attendre jusqu’en 1842 pour rencontrer une œuvre plus volumineuse et plus importante, faisant la part plus large au roman, l’étendant, l’amplifiant, en lui donnant la couleur et le relief d’un ouvrage historique. C’est à quoi prétend Franc-Lecomte, avec son Histoire de Napoléon II,