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II

Cette quasi-liberté pour les aventures galantes, la légende l’admet et en tire grief contre le gouvernement autrichien. C’est lui qui a poussé le prince aux excès sensuels en lui donnant cette liberté dans le but d’abréger une jeune vie, d’abolir en elle le spectre de celui qui avait écrasé, aux jours de l’Empire, la tête de l’aigle bicéphale sous son rude talon. Et c’est ainsi qu’on écrit : « Nous ne voulons pas insinuer que l’on ait eu l’intention odieuse de lui ouvrir [au duc] une voie qui le conduirait à sa perte ; mais nous croyons qu’une surveillance si ingénieuse et si active sur tant d’autres points, aurait pu facilement l’empêcher de tomber dans des écarts dont les suites furent funestes[1]. » Une telle théorie est-elle admissible ?

  1. J.-M. Chopin, Histoire du Roi de Rome... ; déjà cit., tome II, p. 32.