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transforme en casse-tête pour les ennemis ou les tièdes adorateurs de leur Dieu.

Admirateur de M. Frédéric Masson, de son labeur et de ses espérances, ami de sa gloire, nous nous devions de dire tout cela au seuil de ce livre, en réponse aux actes d’accusation que sa ferveur exclusive multiplie. Nous aurons donné ainsi l’explication des discussions que nous serons forcé, plus loin, de faire de quelques-uns de ses arguments, de quelques-unes de ses hypothèses. On peut contester nos moyens privés, on ne pourra contester notre bonne foi à entreprendre la défense d’une mémoire outragée, – et ce n’est point là un paradoxe, – avec une égale bonne foi. « À son malheur on doit au moins la justice[1]. » Pourquoi, par amour du Père, la refuser au Fils ? C’est parachever le crime autrichien que d’imaginer que la victime ne s’est

  1. Émile Dard, Le Duc de Reichstadt ; Annales de l’école libre des sciences politiques ; Paris, 1896, in-8°, tome XI, p. 288.