Vous trouverez toujours les deux sœurs toutes dévouées.|90}}
La note de Charles Maurice eut pour résultat de donner le ton à la presse. La critique se saisit avec empressement de cet heureux motif à faciles variations. C’était, sous la monarchie de Juillet, dans un Paris battu encore par les demi-solde désœuvrés de l’Immortelle, jouer de la corde sensible. Quel journaliste eût laissé échapper ce merveilleux et sympathique prétexte ? Aussi peu d’entre eux y manquèrent. La contagion gagna jusqu’au Journal des Débats où officiait Jules Janin. Le souvenir du duc de Reichstadt ouvre le prologue de son article. Quelques lignes suffiront à en juger :
{{taille|Il y avait à Vienne, il n’y a pas longtemps, autour de la demeure royale, dans le grand parc ombragé de vieux arbres où elle se glissait le soir, sous la fenêtre
- ↑ Charles Maurice, Histoire anecdotique du théâtre, de la littérature et de diverses impressions contemporaines, tirée du coffre d’un journaliste avec sa vie à tort et à travers ; Paris, 1856, in-8°, tome II, p. 124. — Charles Maurice a mal déchiffré la signature de la danseuse, car dans le fac-similé qu’il reproduit plus loin, l’orthographe est exacte : Elssler.