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11 août 1835.
Fanny et Thérèse Essler (sic)[1].

La note de Charles Maurice eut pour résultat de donner le ton à la presse. La critique se saisit avec empressement de cet heureux motif à faciles variations. C’était, sous la monarchie de Juillet, dans un Paris battu encore par les demi-solde désœuvrés de l’Immortelle, jouer de la corde sensible. Quel journaliste eût laissé échapper ce merveilleux et sympathique prétexte ? Aussi peu d’entre eux y manquèrent. La contagion gagna jusqu’au Journal des Débats où officiait Jules Janin. Le souvenir du duc de Reichstadt ouvre le prologue de son article. Quelques lignes suffiront à en juger :


{{taille|Il y avait à Vienne, il n’y a pas longtemps, autour de la demeure royale, dans le grand parc ombragé de vieux arbres où elle se glissait le soir, sous la fenêtre

  1. Charles Maurice, Histoire anecdotique du théâtre, de la littérature et de diverses impressions contemporaines, tirée du coffre d’un journaliste avec sa vie à tort et à travers ; Paris, 1856, in-8°, tome II, p. 124. — Charles Maurice a mal déchiffré la signature de la danseuse, car dans le fac-similé qu’il reproduit plus loin, l’orthographe est exacte : Elssler.