Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/175

Cette page n’a pas encore été corrigée

noir qu’il se plantait devant les yeux lui donnait de la contenance[1]. » Tel il apparaissait en 1823. Il touchait alors à la soixantaine. Les grâces passées, l’âge ne les lui rendit vraisemblablement pas, et, à la description de 1823, il faut certainement retrancher, pour s’imaginer, en 1829, l’homme à tout écrire de Metternich. Ce fut pourtant cette année-là, – et à soixante-cinq ans ! – qu’il fit la conquête de la grâce dans la jeunesse, de l’élégance dans la fraîcheur, d’une ballerine de dix-neuf ans : Fanny Elssler[2].

  1. Freiherr von Andlaw, Erinnerungsblatter aus den Papieren einer diplomaten, 1857. — Auguste Ehrhard, Une vie de danseuse... ; déjà cit., p. 46.
  2. « Elle inspira de vives passions, dit le docteur Véron, à des hommes distingués, célèbres, qui tenaient leur place déjà dans l’histoire de leur pays. » Il faut, pour souscrire à la vérité, ramener ces « hommes » au singulier. Cf. Docteur Véron, Nouveaux Mémoires d’un bourgeois de Paris, depuis le 10 décembre 1848 jusqu’aux élections générales de 1863 ; le Second Empire ; Paris, 1866, in-8°, p. 20.