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volume que nous avons sous la main porte sur sa couverture : Neuvième édition, 1907, tandis que le titre du livre mentionne : Deuxième édition, 1904. Ceci relève évidemment des distractions du brocheur.</ref> ». Hélas ! pourquoi le conseil demeura-t-il vain, pour celui-là même qui le donna ?


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On n’a pas oublié la stupéfaction, douloureuse aux cœurs qui se souviennent, que suscita l’apparition du livre de M. Frédéric Masson sur Napoléon et son Fils. Abandonnant provisoirement sa méthode d’investigation habituelle, M. Frédéric Masson, pour juger le Roi de Rome, faisait appel à des témoignages d’un ordre particulier. Pour le déclarer vicié dans ses origines, il avait recours aux médecins, à ces médecins qui, depuis... Depuis ils sont devenus pour lui des « médicastres », des zélateurs de la « science de l’erreur », de la « science banqueroutière », et il les a renvoyés à Fleurant, Purgon et Diafoirus[1]. Dans le même ordre d’idées, M. Frédéric Masson mandait à son aide les graphologues pour attester de l’abêtissement du duc de Reichstadt dans son épanouissement.

  1. Frédéric Masson, Jadis et aujourd’hui ; deuxième série ; Paris, 1909, in-18°, pp. 112, 116.